चाफॉइन होने के लिए लिखा था:Très bon article, merci pour cette référence qui critique très justement et de manière très bien argumentée la rhétorique du catastrophisme qui a envahi notre quotidien et tourne de manière continue, comme à vide. Les auteurs montrent que derrière ce discours qui en appelle en boucle à la bonne conscience de chacun pour éviter une catastrophe pourtant présentée comme de plus en plus inéluctable se cache une volonté politique
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Nous ne savons pas ce que sera notre futur. Nous pouvons certes nous en faire une idée à partir de notre passé et de notre présent, ce futur dépendra en partie de ce que nous décidons aujourd'hui mais il reste en grande partie indéterminé. Voilà pourquoi nous devons délibérer afin de croiser nos avis et faire advenir les décisions politiques (au sens plein) que nous voulons prendre en toute responsabilité, face à la situation présente.
Même si je partage un certain nombre de tes attendus, notamment sur l'utilisation politicienne qui est faite aujourd'hui d' un alarmisme climatique, je ne peux pas me rallier aux conclusions que tu sembles en tirer, et qui conduisent à ne rien tenter (si j'ai bien compris).
Il y a deux urgences, chacune étant suffisante pour imposer une obligation de réagir:
- l'une est le constat d'un impact climatique délétère à court terme, qui semble scientifiquement avéré, même si diverses incertitudes restent encore à éclairer (note bien que c'est le propre de pratiquement tous les résultats d'études scientifiques)
- l'autre est la certitude que toutes les sources d'énergie fossiles seront épuisées dans un délai très bref à l'échelle historique, échéance tout aussi délétère pour l'humanité si elle n'a pas été anticipée...
Ces deux menaces procèdent d'un unique phénomène, la consommation effrénée du stock d'énergies fossiles par l'humanité, et qui est soumise d'ailleurs aux mêmes manipulations pernicieuses des mêmes minorités que tu dénonces dans ton argumentaire, et avec des résultats identiques pour ce qui est de la démocratie et des conséquences sociales. Ajoutons que la crise, ou les crises, promises risquent de revêtir une telle ampleur et une telle violence que ces préoccupations démocratiques et sociales ont toutes chances de passer largement au second plan...
Inutile, a mon humble avis, de s'éterniser sur les turpitudes de la classe politique et/ou possédante; il n'y a rien de neuf sous le soleil, c'est simplement une donnée objective à intégrer dans notre algorithme (quel qu'il soit), et à contrôler (au sens plein du terme). Pour moi, une des urgences majeures est bien la sortie des énergies carbonées, en faisant en sorte que nul n'en souffre trop, notamment les classes et les peuples défavorisés. C'est possible, et même assez facile techniquement; politiquement, c'est une autre histoire...
Mais les grecs des Thermopyles étaient en nombre ridicule face à l'armée des Perses, les sans culottes n'existaient pas avant 1789 et les adhérents de l'Internationale Ouvrière étaient 5 à la veille de la Commune de Paris... L'avenir n'est jamais que ce que l'on en fait...